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Comment gérer la peur de l’échec

La peur de l’échec, décidément ce truc me poursuit, il a même toujours été là.

Elle était déjà là, dans mon plus jeune âge, lorsque je devais réciter des poésies ou apprendre à faire du vélo. Elle m’a ensuite suivie au lycée dans mes DS. Je l’ai retrouvée lorsque j’ai passé mon permis, puis mes diplômes. Enfin, elle était là pendant mes entretiens d’embauches puis dans les différentes missions que l’on m’a confiées…

Je m’intéresse réellement à ce sujet depuis que mes enfants sont assez grands pour vivre des échecs qui ont pour moi comme un étrange air de déjà-vu.

J’ai commencé à me rassurer en cherchant des personnages emblématiques qui ont connu des échecs.

Et je n’ai pas été déçu…

Voici quelques stars qui ont connu l’échec

Henry FORD a fait faillite 5 fois avant de connaitre le succès avec la « Ford Motor Company ».

Bill GATES a abandonné ses études à Harvard et a fait faillite avant de créer Microsoft.

Walt Disney commença par être renvoyé d’un poste de rédacteur sous prétexte de manquer d’imagination avant de connaitre une succession de faillites et d’échec dans des lancements d’entreprises. Tout ceci l’amènera à créer l’empire du divertissement que nous connaissons aujourd’hui.

J.K. Rowling était déprimé, divorcé avec un enfant à charge elle écrivait des romans qui ne connaissaient aucun succès. Elle finit par écrire « Harry Potter » qui essuiera 10 refus avant de devenir le succès que l’on connait aujourd’hui.

Albert Einstein fut considéré comme déficient mental lors de son enfance puis il fut renvoyé de l’école normale et on lui refusa l’entrée à polytechnique.

Winston Churchill a eu de nombreux échecs en commençant pas l’école puis la politique il finira premier ministre à l’âge de 62 ans.

Harrison Ford, Marilyn Monroe, Vincent Van Gogh, Stephen King, Monet, Wolfgang Amadeus Mozart, Les Beatles, Michael Jordan, Stan Smith… Les exemples de supers stars du business, de la musique, de la science, de la politique ayant échoué avant de réussir sont très nombreux.

Il est facile, avec du recul, d’envier ces étoiles, mais il est évident que le succès n’a pas été toujours au rendez-vous. Une de mes premières remarques est que les personnes qui réussissent s’exposent beaucoup plus que les autres. C’est donc logique qu’elles soient plus enclin à se faire démolir leurs idées que des gens qui ont une faible exposition.

Ces personnes ont, sans nul doute, fait preuve de ténacité et de résilience.

Mais comment ont-ils fait? Ont-ils réussi à perdre cette peur de l’échec ?

Commençons par un peu de technique.

Les chercheurs en neurosciences ont récemment établi que l’apprentissage est étroitement lié au développement de nos capacités mentales et physiques. C’est le fondement même de la plasticité du cerveau.

Nos expérimentations et leurs résultats modifient les connexions de nos neurones dans un seul but, celui d’apprendre et de nous améliorer.

Les phases de gestion de l’échec.

Un graphique vaudra mieux que des paroles, vous trouverez ci-dessous les phases de l’échec (très proche des phases de l’acceptation du changement).

L’acceptation est , dans ce mécanisme, une phase clé. Les personnes qui ne dépassent pas ce stade refusent d’intégrer l’échec, elles restent « bloquées » dans les émotions et ressassent sans cesse, sans cesse, sans cesse…

Ok, mais moi je n’échoue pas ! Je ne vais pas le faire volontairement si ?

Si vous n’échouez pas, il y a des chances (ou des risques) que ce soit parce que vous êtes dans une zone de confort et que vous sous utilisez votre potentiel.

Au final, dans ce cas, le coût de l’échec n’est pas de se faire rejeter ou moquer mais c’est le fait de rater des opportunités de devenir meilleur et de faire réussir des projets plus ambitieux.

Donc OUI, si vous n’avez pas connu d’échec depuis longtemps il serait temps de vous y mettre.

Mais attention, l’objectif de vaincre la peur de l’échec peut être très ambitieux.

Ok donc c’est parti on échoue mais comment ? C’est quoi la technique ?

Bon étant donné que j’ai tout d’un novice sur ce sujet, je vous partage quelques pistes de réflexions.

Dans un premier temps, je vous conseille, l’essai de Kim Liao qui va essayer de vous persuader que vous devez avoir 100 échecs par an.

En voici un rapide extrait:

“Collect rejections. Set rejection goals. I know someone who shoots for one hundred rejections in a year, because if you work that hard to get so many rejections, you’re sure to get a few acceptances, too.”

Ensuite pour les autres pistes il y a :

  • Les programmes de résilience interne et de pleine conscience. Pour soulager ses maux internes et faire le point sereinement sur ses échecs.
  • Essayer de mieux percevoir les échecs en demandant des feed-back. Le livre Dream team de Ludovic Girodon explique très bien ce type de mécanisme.
  • Personnellement je vais essayer de conscientiser ces échecs en prenant du temps à les formaliser, les catégoriser
  • Et enfin, la piste la plus sérieuse a l’air d’être d’essayer, de se jeter à l’eau sérieusement, de sortir de sa zone de confort et de défier les échecs tout en essayant de les positiver.

Sur ce dernier point je vous donne un exemple concret. Un échec de recrutement coûte entre 20k€ et 100k€ à une société. Ok ,mais qu’est ce qu’il vous apprend sur vos valeurs, le sens du poste dans votre organisation, la gestion du RH dans votre société… Peut-être que ce recrutement raté est une très bonne chose il vous servira à faire réussir tous les suivants. Enfin, si vous acceptez l’échec…

3 réflexions sur “Comment gérer la peur de l’échec”

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  3. Ping : Transformation digitale, par quoi commence-t-on ? - David LANGLADE

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