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Top 5 des projets headless commerce

Ceux qui me connaissent savent que je suis un fervent partisan du headless commerce.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de lire mon article sur le sujet (ou qui n’ont pas eu la patience de m’écouter jusqu’au bout lorsque j’en parle 😜) je fais un rapide résumé du sujet juste après.

L’objectif de cet article est de vous prouver par l’exemple que le headless commerce fonctionne et va devenir incontournable. J’ai donc identifié des grandes marques qui ont décidé de passer leurs sites en headless afin que ceci amène une réelle valeur ajoutée.

 

Pour résumer, c’est quoi le headless commerce ?

Pour aller directement à l’essentiel, l’objectif du HeadLess commerce est de rendre le front office indépendant du Back-Office ou de l’ERP.

Dans les projets headless, la connexion entre les outils sera réalisée via des APIs. Il n’est pas rare de voir des outils appelés « gestionnaires d’API », « ESB », « ETL » jouer les entremetteurs entre les environnements.

Ceci est plutôt une bonne pratique car elle permet d’assurer une synchronisation très efficace en parfaite sécurité. Mais ça c’est un autre sujet et je vous prépare un article dessus 😉.

headless commerce

Vous avez ci-dessus une représentation d’une architecture classique (dite « monolithe ») et d’une architecture HeadLess commerce.

Dans le schéma ci-dessus, nous nous sommes concentrés sur les aspects purement back et front office. Mais il est tout à fait possible d’imaginer cela dans une plus grande mesure.

Avec ce genre d’architecture (et une approche « API centric »), l’ensemble des fonctionnalités exposées sous formes d’API (catalogue, compte client, panier, gestion de commande…) peuvent être réutilisées facilement sur tous les canaux. Ce sont d’excellentes pratiques pour correctement urbaniser son système d’information.

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Concrètement de quels outils parle-t-on pour le headless commerce ?

Concrètement (comme j’ai commencé à en parler en haut de cet article) nous parlons de plateformes d’API, ESB, ETL pour orchestrer les échanges entre les outils.
Et les « maitres » du headless aujourd’hui sont les bibliothèques et frameworks JavaScripts comme ReactJs ou VueJS.
L’énorme avantage de ces bibliothèques est qu’elles s’exécutent côté client (chez vous, sur vos smartphones ou PC). Ceci va donc permettre d’embarquer beaucoup plus de complexités d’affichage et d’interactions que des langages qui s’exécutent côté serveur (donc loin de vous).
Grace à cela vous pouvez avoir des pages web qui se comportent comme des applications. Nous appelons cela des PWA (Progressives Web App).

Quelques exemples de réussites Headless

nike-headless

Nike est l’une des premières marques à avoir « perdu la tête ». Ceci grâce à sa stratégie « mobile first » qui vise à augmenter l’expérience client sur mobile.

Ceux-ci arborent un back office et front office en Node.js combiné à du ReacJs. La légende dit que c’est en grande partie grâce à ce combo qu’ils arrivent à « grignoter des parts de marché à Adidas...

under-armour-headless

Under Armor est l’une des premières marques à avoir basculé dans le headless commerce avec un progressive web app codé en Mobify (front end as a service de salesforce). A l’époque c’était très novateur ils ont donc bien essuyé les « plâtres ». Cependant, après quelques années le résultat est là. Le site est rapide, le parcours utilisateur fluide… Under Armor communique sur une croissance à 2 chiffres après cette bascule.

Lancôme-headless

Encore un bel exemple de site headless commerce bien réussi et la marque est française. La maison française Lancôme a fait le choix du headless commerce il y a quelques années et la marque communique sur une augmentation du 17% du taux de conversion grâce à l’amélioration de l’expérience mobile de leurs internautes.

McDonalds-headless

Depuis l’acquisition de DynamicYield l’enseigne McDonald’s multiplie les initiatives technologiques (web app, iot, plateforme de réservation en ligne, plateformes de livraison, shops connectés..).

Avec une approche aussi connectée et avec autant d’outils, il était obligatoire, pour eux, de penser toute leur infrastructure de sites headeless. Je trouve que c’est une super réussite.

toyota_headless

Encore un exemple intéressant de projet headless commerce. Comme McDonalds, Toyota a besoin d’inclure des services à fortes valeurs ajoutées sur leurs front office (systèmes de configuration, lien entre le physique et le digital, IOT dans les équipements…).

C’est bien entendu via une approche headless qu’ils ont réussi à faire cela. Et en passant progressivement leur legacy vers des systèmes d’API, de microservices…

Comme quoi ces technologies sont aussi accessibles par des enseignes historiques qui veulent se transformer tout en gardant leurs racines.

 

En conclusion,

J’aurais pu également citer Sony, Tesla… mais l’idée générale est là.

Bien que le fait de faire communiquer des outils via des flux n’est pas une révolution en soit, l’approche headless commerce va avoir comme objectif de totalement repenser ces échanges.  Afin d’arriver à spécialiser les outils et les services à valeurs ajoutées.

Dans un monde en constante évolution il devient indispensable d’avoir la capacité d’être agile sur l’adaptation des services rendus aux clients.

Ce genre d’approche sert principalement les marques qui sont dans cette dynamique de changement et de constante adaptation.

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